Dans Rob Roy, Walter Scott ne se contente pas de construire le mythe du Robin-des-Bois écossais. Avec Diana Vernon, il dresse également le portrait d’une femme aux manières libres et au charme piquant, qui du point de vue de la modernité, n’a rien à envier à la célèbre madame Bovary. Si bien que lorsque Stevenson qualifie le livre de « meilleur roman » de Walter Scott, on ne peut que lui donner raison.
