Troisième roman de Walter Scott, L’Antiquaire constitue une œuvre à part au sein de son abondante production littéraire. Oscillant entre comédie, roman gothique et chronique de mœurs, le livre fait revivre avec beaucoup de charme l’Écosse de la fin du XVIIIe siècle ; une Écosse des plus bucoliques, et qui n’est pas sans rappeler l’ambiance des romans de Jane Austen.
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Dans Rob Roy, Walter Scott ne se contente pas de construire le mythe du Robin-des-Bois écossais. Avec Diana Vernon, il dresse également le portrait d’une femme aux manières libres et au charme piquant, qui du point de vue de la modernité, n’a rien à envier à la célèbre madame Bovary. Si bien que lorsque Stevenson qualifie le livre de « meilleur roman » de Walter Scott, on ne peut que lui donner raison.
Avec Waverley, Walter Scott nous fait un double récit : d’un côté, celui de la dernière tentative de faire remonter la dynastie écossaise des Stuarts sur le trône d’Angleterre, de l’autre, celui de la quête amoureuse d’un jeune homme à l’esprit romanesque dont le cœur oscille entre deux femmes en même temps qu’entre deux nations. Le tout dans le cadre des sublimes Highlands écossais, dont la peinture donne au roman toute sa saveur.
