Il est un épisode de l’épopée de Jehanne d’Arc qui, tout autant que ses exploits militaires ou sa fin tragique sur le bûcher, a forgé sa légende : c’est celui de sa reconnaissance du roi Charles VII. Plusieurs fois mis en scène à l’écran ou sous la plume d’écrivains, cet événement conserve quelque chose de surnaturel. Non seulement de par la manière dont la Pucelle a réussi à reconnaître un roi caché parmi la foule de ses courtisans, mais également en raison de la profonde transformation que cette reconnaissance entraîna immédiatement chez celui qu’elle appelait le « gentil dauphin ».
Jeanne d’Arc n’est pas une sainte comme les autres. Hier comme aujourd’hui, la libératrice d’Orléans unit autant qu’elle divise. Si elle est l’un des personnages historiques le mieux documenté du Moyen Âge, elle en demeure également l’un des plus mystérieux. Naissance, reconnaissance du roi ou rôle militaire, nous n’attacherons, dans cette série d’articles qui lui sont dédiés, à examiner ces passionnantes questions de manière dépassionnée.
Dans Rob Roy, Walter Scott ne se contente pas de construire le mythe du Robin-des-Bois écossais. Avec Diana Vernon, il dresse également le portrait d’une femme aux manières libres et au charme piquant, qui du point de vue de la modernité, n’a rien à envier à la célèbre madame Bovary. Si bien que lorsque Stevenson qualifie le livre de « meilleur roman » de Walter Scott, on ne peut que lui donner raison.
Avec Waverley, Walter Scott nous fait un double récit : d’un côté, celui de la dernière tentative de faire remonter la dynastie écossaise des Stuarts sur le trône d’Angleterre, de l’autre, celui de la quête amoureuse d’un jeune homme à l’esprit romanesque dont le cœur oscille entre deux femmes en même temps qu’entre deux nations. Le tout dans le cadre des sublimes Highlands écossais, dont la peinture donne au roman toute sa saveur.
Dans Les Blancs et les Bleus, l’auteur des Trois Mousquetaires retrace six années de Révolution française. Une période aussi sanglante qu’héroïque dont Dumas, bien davantage ici en tant qu’historien que romancier, fait émerger la figure légendaire de Napoléon Bonaparte auprès duquel s’était battu son propre père.
Jeanne d’Arc n’est pas une sainte comme les autres. Hier comme aujourd’hui, la libératrice d’Orléans unit autant qu’elle divise. Si elle est l’un des personnages historiques le mieux documenté du Moyen Âge, elle en demeure également l’un des plus mystérieux. Naissance, reconnaissance du roi ou rôle militaire, nous n’attacherons, dans cette série d’articles qui lui sont dédiés, à examiner ces passionnantes questions de manière dépassionnée.
Il est de bon ton de faire remonter le mouvement d’émancipation des femmes au XXe siècle. Mais celui-ci, en réalité, n’a pas été linéaire. Car dès l’époque médiévale, les femmes jouissaient d’une liberté d’action s’étendant jusqu’au monde du travail. Et même, dans certains cas, jusqu’à la guerre, à l’exemple de Jeanne d’Arc.
